dimanche 2 novembre 2014

256. Une optronique de la démesure


La branche viseur n’est pas satellite pour les créateurs des contrôles d’altitude
Leur métier est d’exclure le micron d’une particule de la vitre réflex où repose
Le signal photonique de l’élévation pour les astronautes de l’exploit alarmé
Téléguidés par un appareillage et des instrumentations Insight après appel d’offres

L’ingénierie essaime ses missiles sur les carnets de commandes qui s’éclaboussent
Entre le stylo laser et le pointeur de papier, l’homme métamorphose ses symphonies
Le nez inhale son curare et de l’amour à haute précision, inondé de neutronique,
Lorsqu’une lecture comprise en une seconde d’arc dérive d’une lente journée

Les sonnets comprennent plusieurs modules, l’alexandrin composé par des algorithmes
Ils se fichent entre plusieurs réunions géomécaniques, loin de toi et de tes missiles chargés,
Parce que des satellites nous observent, téléguidés par Almira de sa terre castillane,
En réponse aux coulées de lave de l’exoplanète poétique, dont la couleur gamma s’étend

Je m’étonne et me hâte, me tâte et m’exhale, m’enduis, puis replonge pour encore succomber
Que ce libre délire, en phase liquide comme inertiel, aille plus loin qu’Hélios et Galileo
Plus loin encore que le micromètre de quelques secondes, un lanceur après le suivant,
Le cœur accroché à une aile, du comburant dans l’hémistiche, lors du ravitaillement à distance

Ce viseur d’étoiles est un télescope inversé, résistant aux radiations, sous condition d’apesanteur
Alors les textes se chassent à distance, essaimés entre deux brins de fibre optique
Ce sont des strips qui nous conjuguent aujourd’hui et qui profanent nos lamentations
L’Espace descend à mesure que nos échelles s’écrasent et nous recommençons ce périple

Sur un plan focal, la même idée jaillit toujours ; développement en forme sonate de l’attente,
Je nous aime avec ces filtres multi-spectraux qui éclairent même la nuit des absentes
Je t’en prie, supprime cette diaphonie et juxtapose cette dissonance qui nous éblouit dimanche
Laisse tes larmes sur ce circuit de traitement, nimbé d’or, presque dissout, en phase de réjection

Hors spectre audible, je sens larmoyer d’amour la soprano dans ses rimes, sur phrases et sans phase
Oui, la stabilité dynamique est le meilleur gage des modulations électriques, le cœur en asystolie
Ou à Babylone ; les linéaments des oscillations battent et rebattent encore, ce texte en retrofit
Mais, que veux-tu, par ce bruit, me dire ou te réduire à moi, si jamais je n’étais pas, ni toi l’autre

Il n’est qu’une seule cessation, qui n’est pas encore, car nous sommes in situ et sans doute,
Je lève ce carottage, comme je brandis l’épée, et laisse mes mots en ces octets te répondre
Car cette industrialisation est encore à ramifier, in vivo cette fois, un kick-off laissé au hasard
Puis je finis de m’étouffer sous la vapeur élégiaque des dictionnaires qui se remplacent nets