Wanna Dance
Pour un gramme de coke, combien de plaisirs avortés
Eighties forever, un synthé hardcore, brushing pour le clip
Lorsque la dance avait encore le sens de la disco, et l’inverse
Une putasserie des temps modernes qui s’appelle le changement
Bodyguard
La pop à son comble et le slow à son maximum
Le totem et l’incarnation de l’époque l’espace d’un clip
Le vibrato en idée fixe sur les paroles de chacun
Ce qu’on appelle une chanson et qui terrasse le poème
Nothing
Avec l’actualité, la mort en temps réel et l’épitaphe depuis un extrait
Le peuple sur le champ de bataille, décompté par la mort « qui étouffe le rire »
C’est un segment de l’histoire populaire qui vient de rentrer dans les livres
Quand la mémoire supplée à l’absence par le véhicule d’une vidéo en boucle
Run to you
Rares sont les décennies du bonheur, plus nombreuses de l’intrigue
Une déesse populaire aux penchants infernaux, prisonnière de son âme
Car, sur des traces de misère, le vide se remplit
Par une forme d’extension qui est celle de la chute
Every Woman
Une jupe fendue suffit à écarter une herméneutique
Un décolleté et toute l’Histoire plonge de panique
Sur une scène d’Hollywood feuilleté de paillettes d’or
Où les divas s’incarnent par un visage mettant bas la citation
The man I need
L’histoire est banale jusque dans son ultime succès
Le culte de la Joie réalisé dans le plaisir de Narcisse
La Gloire dont la seule mesure est le terme du dernier souffle
Un registre unique pendu au dernier balcon gospel
Love of all
Une diva planétaire réalisa l’œcuménisme en robe de soirée
A capella, la voix entonne sa pentecôte avec amplification
La Beauté régnant dans l’écoute où s’était réfugié le pardon
Et plus encore lorsque la diction habite une parole
Moment in time
La misère côtoie l’extase toujours
Depuis le péché originel qui me fait t’aimer
Quand percent les pronoms personnels
Alors la musique s’est incarnée
La gloire fait 1 ravage
RépondreSupprimerEt malgré ce ramage
Quel tapage !