mardi 25 janvier 2011

25. Motion de censure contre le présidentialisme à la française

La pensée unique connaît un ennemi commun en la présence de son Président
Figure tutélaire du pouvoir incarnant censément le pouvoir de Dieu sur terre
À défaut d’une adhésion populaire issue de la démocratie représentative
Devenue le support électif du capitalisme que la bohème intellectuelle fustige

Toutes les vitupérations se dirigent avec hargne contre le symbole de l’exécutif
Un homme seul attaqué par tous les fronts guevaristes de la virulence partisane  
Acclamé au soir d’une élection de 2007 élisant un homme à la droite du Père
Ces montagnes de haine médiatique chiant dans les bottes du peuple avec dédain

La géométrie variable des grandes idéalités de la démocratie participative s’emmêle
Dans les chausses en grandes pompes sorties des ostensoirs socialistes du peuple  
Le lendemain vouées aux gémonies que les colères martiennes brocardent  
Les girouettes de l’esprit vomissant sur le revers brodé du pouvoir en place

On retrousse les manches allemandes d’une culture bismarckienne de la stabilité
Après avoir jeté les prémices multipoints d’une réforme des retraites à 67 ans
Soutenu les calendes de la gouvernance mondiale avec la présidence de l’UE
Un athéisme bégueule de gauche crachant son chewing-gum sans sauce

Quand les responsables politiques militent pour le rassemblement
Derrière la dislocation des figures majoritaires qui font sécession
Les multiples des partis étouffant la Vertu dans l’œuf de la pluralité
Et le respect dû envers son Président jeté dans les chiottes du mépris

La grandeur diplômée des satrapes multipliant leurs bagages multilingues
Se reflète dans les titres que leur condescendance octroie à leurs semblables
Plus méritants qu’un mirliton sorti de l’usine aux heures de pointe universitaire
Les vanités décomplexées par le courant alternateur de Sa majesté au Tous corrompus  

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