samedi 8 janvier 2011

8. Parti pris politique

Les confrontations entre l’Ordre et le Progrès ont pris la tournure d’un cheminement de traverse
Plongés dans les idéalités néoclassiques des postmercantilistes perchés sur une tourelle de Vauban
Tirant dans le bunker de leur QG en psalmodiant les allégories de l’égalité d’un loup pour l’homme
Quand ils choisissent une voie socialiste indépendante du déluge proudhonien, owenien ou marxiste

Les courants politicards de la gauche française ont déteint sur les écrans des verbigérations d’ailleurs
Quand se réveille à l’orée toujours naissante des Présidentielles le traquenard crasseux des partis émoulus
Affichant les sornettes de l’égalité aux dépens du principe de réalité qui guide la liberté guidant le peuple
Et que les démissionnaires de l’Assemblée trahissent leur mandat populaire pour siéger au perchoir du FMI

Les perroquets générationnels ont troqué le pelage de leur vieille chasse pour un plumage versicolore
Trompant l’ennemi avec les camouflages des pastels indigos qu’ils trouvent sur le chemin compromis
Qui ravine la terre rocailleuse où les postures politiques s’effondrent en passant le pont du sordide
Cherchant à attraper les lianes de la division internationale du travail qui patauge dans les directoires

Les radicaux libres coupent les ailes de leurs partis lors d’un schisme hétérolytique qui rompt le silence
Laissant les ires de l’indignation et de la ruelle fabriquer une nouvelle force politique d’opposition
Lors d’un retour des syndicats qui mobilisent les déshérités gémissant après la suppression de l’ISF
Les courbures de la fiscalité exprimant une désaffection politique connexe de la grande stagflation

Tandis que la droite d’un seul homme souffre d’un priapisme  anarchique jutant dans les bazars
La gauche vue par Antonio Riveira subit le syndrome de son vaginisme où les femmes président
Donnant la berlue à des ours atrophiés faisant les eunuques des grandes dames à la cour des grands
Hésitant entre les formes crasses de la galanterie et les forces brutes castrées de maladresses molles

La débandade plurielle du cadavre de la gauche sentant un reste d’anis au goulot ne fait plus débat
Mordoré sur le pavé bitumineux des trottoirs où elle défile sous l’œil des Compagnies de Sécurité
Identique catin au sexe à plusieurs endroits prêtant ses lamelles à dix clients comme la gauche italienne
Tellement suffisante que la machine à perdre à vocation au suicide après l’inauguration de la grande joute

Le sens de l’histoire se dédouble dans une nouvelle flèche du temps à double tranchant au sein des partis
La flèche originale du positionnement perd le nord et se scinde en des morceaux marqués d’ouest en est
Fabriquant le dernier centre d’une gauche éclatée sur le front de son extrémité ou plutôt son reflet  
Où toutes les positions politiques se retournent sous une veste à double face épinglée sur l’épouvantail

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