lundi 16 mai 2011

98. Omerta et Cosa Nostra


Les repris de justice deviennent collaborateurs au tribunal après seize ans de réclusion
Gaspare Spatuzza et Salvatore Grigoli avouant plus d’une quarantaine de meurtres,
Homicides et assassinats – à la bombe – pour le compte mafieux des frères Graviano
Faisant payer la dîme du pizzo pour les habitants siciliens de la paroisse Brancaccio

Après un bail dans le carré pénitentiaire, l’âme s’inflige une voie de rédemption
Auparavant juchée sur une montagne de haines qui tire les ficelles du quartier
Quand Palerme est contrôlé par la famille Leoluca Bagarella qui commandite
L’assassinat trois balles dans la nuque du père Pino Puglisi rendu aux évangiles

Tous les pays procèdent à des opérations Mains propres sur leur territoire hors-la-loi
L’Espagne contre l’ETA, l’Italie contre la Mafia ou le Mexique contre les Narcos
Les poupées russes tombant les unes à la suite finissent dans des taules de crack
Un homme de main, Nio Giuffrè, accusant Dell’Utri, sénateur, accusant Berlusconi

Une cavale de quarante ans avant l’arrestation de B. Provenzano à Corleone
Mettant au pas le clergé afin de soutirer par l’impôt les subsistances nécessaires
Que le crime organisé investit dans les contrebandes du ramassage d’ordures
Faisant bouillir à la chaux vive les corps victimes des balles perdues des nations

Les vraies fictions de Gomorra se transforment en faux docus pour la Camorra napolitaine
En pleine conclusion aux assises du procès Y. Colonna qui joue, berger corse, à Borsalino
Le mythe de Robin des Bois se mélangeant dans l’esprit confus des mercenaires urbains
Faisant cracher avant d’éliminer à bout portant en cas de retournement de la conjoncture

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire