dimanche 3 juillet 2011

135. Les plus belles pollutions de la planète


Les oxydes de fraise abîment les bronches inhalant un cocktail Sunrise de métaux lourds
Des trombes de produits chimiques et de chutes mortelles de bauxite à La Oroya au Pérou
Les industries chimiques du plastic remplissant le bassin du fleuve Matanza en Argentine
Non loin d’Iguazu où les particules d’un brumisateur géant aspergent les hauts-fourneaux 



Le coffrage de Tchernobyl de type RBMK a cédé sous le poids des microparticules radioactives
L’Inde de Vapi déversant une multitude de générique en rétrovirus depuis sa pharmaceutique
À côté des pétrochimies de Sumagaït en Azerbaïdjan ne cultivant pas des perles d’esturgeon
Une pollution sur la décharge de Dandora créant un nuage asthmatique  près du Kilimandjaro 



Des métaux lourds coulent de source de Bhopal vers AZT en passant par la zone industrielle de Mahad
Des tonnes de résidus miniers d’uranium parcourant les vallées du Kirghizistan depuis Mailuu-Suu
La pollution de l’air à Urumqi au centre de la province ouïgour n’enviant rien à Lanzhou au fleuve jaune
Pas moins qu’aux carrières de chromite à Sukinka en Inde, issus de fosses magmatiques et ultrabasiques



Les mines de charbon et les productions de plomb à Linfen et Tianjin laissent la Chine numéro 1
Bien devant les secousses telluriques d’une explosion qui entassent les déchets gamma à Chita
Les industries chimiques de Magnitogorsk concourant au complexe militaro-industriel soviétique
Alors que la moitié des chars russes sortent sur rails de ce Combinat métallurgique en noir & blanc



Les anciennes mines de plomb et les déchets des hauts fourneaux font brûler des scories liquides
À Norilsk en Russie, ville-usine créée par Staline en 1930, crachant son cuivre en majuscule nickel
Cobalt et charbon des entrailles ferreuses de la terre secouée par les travaux forcés du Goulag
Des damnés respirant des millions de tonnes de dioxyde de soufre avant l’ingestion de palladium 



La Seconde Révolution industrielle chauffée dans le cylindre d’une machine de J. Watt a quelque chose
Qui reflète la beauté quand l’ouvrier chique des boulettes de coke à la place d’une feuille Havane
Un bleu noirci de suie pour passer au tamis un minéral de stibiopalladinite associé à du platine
La compilation des lieux de merde et les déchetteries noires renommées en externalités négatives
 


L’eutrophisation du milieu marin par l’ajout des nitrates et phosphores sortis de bombes au gaz sarin
On voit la civilisation occidentale caractérisée par un état de guerre permanent et sans pareil
Intrinsèque et extrinsèque, la transformation d’un lac naturel en mégaphorbiaie sylvestre
Quand l’extraction du génie transpose sur la Pangée plusieurs les vertébrés marins en gibier d’Artémis 

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