jeudi 8 septembre 2011

175. La sauce épicée de la transmission narrative



Derrière le dénominateur de la chose suivant la flèche du temps
Le récit prend le large d’un ensemble de valeurs au-delà du plaisir
Saisissant l’appui de la compréhension pour se muer en valseuse
Une proposition endoxale passant du texte à l’hypertexte
Quand le vers bruine sur la page lors d’une micro-lecture

L’apostrophe surgit au stilligoutte du narrateur intertextué
Brisant le « pacte romanesque » lors d’une énonciation bizarre
Une trame de polemos surgissant d’un niveau différentiel
Lorsque les instances dénotatives deviennent les néo-héros
Du haut des pupitres qui font des promontoires inatteignables

La fragmentation du texte dans le puzzle de son discours enjambé
Par Ricardou évoquant dans le roman « l’aventure d’une écriture »
Plutôt que l’inverse que les Sages perdent à la faveur
D’un concept réflexif remplaçant le plaisir projectif
D’un roman en vers écrivant le recueil d’un seul poème

Victoire de l’intelligence lectorale sur l’illusionnisme narratif
De la sueur coulant d’une pluie d’une goutte sur le sein d’Érato
Alors que la narratologie se substitue à l’écriture pure au moins
Une fois au centre du baudrier ceinturant l’exploit et le génie
Une prouesse de la contrainte générative accompagne le stylo-bille

La scription, récit interne de l’écriture, produisant le feuilletage du texte
Quand, au-delà du roman, affleure une génétique de la révélation
Un mode aléthique de la littérature produisant des fractales à l’entrée
Sur les marches de l’honneur prolongeant l’autotélisme du poème
Une extradiégétique oubliant finalement le mot à n’être plus rien

La poétique riche d’une cartouchière exubérante de figures de style
Mêlant hyperboles et métalepses au confluent du sens qui diverge et parole
L’ivresse des derniers mots sur le bord d’une falaise où la littérarité parapente
La plume exportée de l’antécédent vers le conséquent pour dresser l’inflexion
Lire un polar dans le poème pour en comprendre une ellipse appointée

Quand le brouillage de l’autorité narrative palimpseste le brouillon
Lors d’une maculation multijets qui ouvre le texte aux poches d’air
Une transfiction au bord des lèvres portant la rose de la mimesis
Le minerai des mots issu des terres rares de l’intelligence lexicale
Dans la grande bétonneuse du subterfuge tendu par la déréliction du causeur

Le domaine de l’idée est purement compris sur la page et rien ne l’excède
Laissant de côté le traitement déceptif au profit d’un raz-de-marée de la connivence
Le concept impossible issu de la bouche du personnage marchant à double-sens
Mélangeant hypallages et hyperbates sur des strates qui en finissent mille-feuilles
Au-delà de « la force d’intimidation herméneutique des discours d’escorte » (F. Wagner)

1 commentaire:

  1. Le torrent palliatif si je m'amuse
    à l'aliéner au destin d'1 muse-

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