vendredi 28 janvier 2011

28. L’hypothèse d’une fonte de la calotte glaciaire

Au hasard de l’activité solaire dont les protons du feu nourrissent les éclats du jour incendié
Les masses d’air nuageuses s’échangent une force intactile dans une thermocyclicité du néant
Alors que la neige tombe sur les territoires d’Europe du nord fermant les plateformes aériennes
Les avions collés au sol sous une armure de glycol qui vient casquer le dégel du printemps
Laissant les passagers dans les soutes aéroportées des logisticiens computant les données au sol

Sous les impulsions électromagnétiques de l’oscillation nord-atlantique
Confrontant l’anticyclone des Açores et la dépression financière islandaise
Le va-et-vient des couches d’air entre les régions arctiques et subtropicales
Se frictionnerait dans une forme étourdissante crachant sur terre
Des électrons dépoussiérés par la râpe des températures victorieuses

Un premier continent atmosphérique apporterait la chaleur des océans aux contrées septentrionales
Tandis qu’un deuxième endroit de l’éther au-dessus d’Odin étendrait pas capillarité sa glaciation
Le tout au sein d’un gradient unique de pression jouant aux osselets barométriques des couches d’air
Orientant à distance un tiré de corde faisant tomber la poudreuse de Noël sur le sapin des Évangiles
Les tempêtes hivernales recroquevillées dans le sud en transférant son excès méridional de chaleur

Les hypothèses ne manquent jamais dans les cerveaux multitâches des scientifiques arrimés au nouveau
Cherchant dans la fonte de la calotte polaire le hiatus explicatif d’où dérivent les haïkus de l’énonciation
Les différences de température entre le sol glacé et l’air ambiant expliquant un rejet des flux de dioxydes
D’autres priant le dieu solaire et Amon-Ra dont le jet-stream solaire courberait les masses polaires du froid
Au sein d’une météorologie du hasard qui incombe plus à la théorie du chaos qu’aux logiques du tiers exclu

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