jeudi 3 février 2011

33.Monnaie unique et pensée diverse

On puise la modernité dadaïste de la mondialisation dans l’interconnexion des schémas financiers
Quand les concepts économiques sont imbriqués dans le lard macroéconomique du même
Les discussions sur l’euro, le dégorgement du crédit et la soutenabilité des finances publiques
Rentrant comme inconnus dans une équation égalisant les politiques publiques de la dette

La diversité des acteurs au pouvoir convoque une pluralité des points de vue de la macro
Générant de petits déséquilibres égalisés par les mesures et contre-mesures des politiques
Alternant les faveurs rendues aux entreprises, aux conglomérats oligarchiques puis aux particuliers
Dans le cénacle équatorial d’une FED arrosant un petit feu avec une lance à incendie de crédits

L’interdépendance se situe au-delà des autocommutateurs bancaires du système financier
Au-delà de l’avarie de Lehman Brothers coulée par la Barclays puis rachetée à la pièce
Au-delà des ponts de liquidités entre Dexia, UBS, Commerzbank, BNP ou Natixis
Elle enchevêtre tous les problèmes dans le rhizome inexpugnable de la pensée néoclassique

Cette multiplicité des nœuds de partenariat a justifié le sauvetage du système bringuebalant
Écartant du carnet de route la fatalité classique prévoyant que « les pauvres doivent périr »
Au sein d’un assainissement darwinien des différentes strates bancaires qui picorent la même orge
Celui que les muscles ouvriers agricoles bêchent pour sertir le sushi avec le meilleur des albacores

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