jeudi 19 mai 2011

101. Manquements de l’armée pakistanaise


Les théories du complot sifflotent quelques mauvais airs en cas d’explosion géostratégique
Il n’importe pas qu’OBL soit décédé en 2011 ou 2001 après une dialyse fatale sur lit de mort
Mais que l’annonce de sa mort fasse l’objet des verbigérations et vociférations médiatiques
Entre Washington et Islamabad, tenues dans un secret de polichinelle qui coule en haute mer


Après Musharraf, le général Kayani a montré toute l’étendue de sa passivité diplomatique
Alors que les Marines déplorent la transparence de Washington à raconter leur action
Mettant à découvert plusieurs siècles de planque dans les zones sismiques du Pendjab
Alors que la défense intérieure n’est pas assurée par Rawalpindi mais par les terroristes


Le décollage des MI-17 fit oublier les attentats à l’hexogène de Bombay le mardi 11 juillet 2006
Faisant 200 morts 700 blessés suffoquant sous les vapeurs de fioul et de nitrate d’ammonium
17 divisions d’infanterie virent leur blindage renforcé pour courir le Baloutchistan sous escorte
De part et d’autre du territoire, les régions se délitent sous la force magnétique des influences


Donnant l’asile à Dawood Ibrahim, à Ben Laden, dans le pré carré d’une académie militaire
Les havres de paix de Peshawar font des datchas reculées pour les terroristes internationaux
Dans l’éventualité où le corps de ces fantômes ne fût pas rongé par une vermine de 10 ans
Que les pas enchenillés des chars Al-Zarrar n’auraient pas su pister au télémètre de leur tourelle


Les frappes de drones américains dans les zones tribales violent l’espace aérien pakistanais
Délaissé par les Casa CN-235 biturbopropulseur, affectés au transport de troupes tactiques
Ou les JF-17 multirôles, sortis de l’argus, aux équipements basiques pour assurer le minimum
Armant 4 tonnes de missiles sur 7 points d’emport qui tombent des cieux rabattus sur la capitale


Les responsables des forces armées abreuvent les antennes relais avec une somme de contrordres
BO se contentant d’ouvrir à foison les pistes de l’enquête sans jamais répondre aux contradicteurs
Quand le gynécée d’Oussama voyait les espions de l’ISI débarquer sous son voile à plusieurs têtes
Et que les milliards de Wall Street remplissaient certains réservoirs d’Islamabad perfusés d’accords

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