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Il était une fois la rigueur et l’austérité pour répondre aux prévisions de croissance de 0% au 3e trimestre
À l’issue d’une réunion exceptionnelle du conseil des ministres, un ordre du jour couvre la nation attentive
Articulé autour d’une réduction des dépenses et l’augmentation des recettes pour économiser €8 milliards
Pour le retour à l’équilibre d’un pays AAA, seul au monde quand il laisse la Cour des comptes devant l’audit
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Un programme de stabilité 2011-2014 ouvert dans l’article 14 d’une loi de finances se cumule avec le PSC
La baisse du résultat patrimonial de la comptabilité nationale montre un trou de €112 et €150 milliards
En 2010 et 2011 dans le creux de la vague, la dette de l’État couverte par des actifs totaux à €891 milliards
Face à des charges de fonctionnement nettes et des activités de redistribution à €166 et €183 milliards
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Total des charges nettes : 365 milliards ; total des produits régaliens : 254 milliards ; solde : -112 milliards
Dont 31,7 milliards de charges financières croquées dans le budget 2010 servant un taux usurier de 3,5%
Sur le marché interbancaire surfacturant ses emprunts à la BCE servant au pool multiproduits de ses actifs
Un ensemble creusant une tombe grâce aux pelles excavatrices que sont les OAT et BTAN dispo 24/7
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Le total budgétaire, ainsi qu’exécuté, des missions et programmes atteint 413 928 millions d’euros,
Dont 90 de remboursements et de dégrèvements qui s’orientent en fonction des déclarations d’impôt
Alors que 85 milliards sont reversés aux collectivités et 17 aux communautés européennes accrochées
Une croix plantée devant nos perspectives, rachitiques et sans voilure, levé par un môle qui la ronge
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Alors que les émissions d’emprunt ont atteint les cimes papetières de 193 milliards d’euros en 2010
Face à un solde des flux de trésorerie négatif de 64,658 milliards, passant de -20 à -85 milliards
L’alarmisme n’est qu’une apostrophe passant d’une page de ces comptes à la suivante où se calcule l’impôt
La divination des annexes rétablissant l’équilibre avec l’onguent du foutre d’un projet de loi de règlement
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Alors que les collectivités bénéficient d’un mécanisme pérenne de garantie et de péréquation des ressources
Les transferts d’une strate olympienne à la couche basaltique des fonds font construire sur les cimetières
Les nouveaux édifices publics creusés par les mouvements de prêts et avances à la Grèce pour 4,5 milliards
Un encours garanti de la misère publique via un camembert que croquent les ogres indisciplinés
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Les retraites constituent des engagements hors bilan à un niveau de 1 200 milliards d’euros en 2010
Rien de très poétique dans ce montant quand les vieux passifs deviennent des générations toxiques
Le bouleversement par programmes de la LOLF du 1er août 2001 laissant ses effets se faire attendre
Au-delà des inventaires de stocks militaires dans un fort de Vincennes évalués à la méthode FIFO
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À l’issue du protocole de Kyoto, les pays occidentaux ouvraient l’impôt des GES perçus grâce aux UQA-PNAQ
Les dépassements de quota ouvrant droit à des majorations de 25% et des provisions pour risques comptables
Les droits de timbre et les licences UMTS et GSM, ouvrant le bal du spectre hertzien, complétant l’arsenal
Des évaluations mêlant l’actualisation des cash-flows et les coûts historiques moins une décote d’appareil
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Les monuments historiques, les lieux de pouvoir ou, encore, les cimetières sont évalués à l’euro symbolique
Une majorité des actifs publics, passée sous contrat de licence auprès d’opérateurs, figure hors bilan
Un mix entre prix du terrain à l’hectare et coût de remplacement fixant la valeur des pénitenciers
Les bâtisses en PPE pourrissant en silence que leurs acteurs traînent leurs brancards dans les blocs vides
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L’augmentation de la transparence sur les comptes publics porte la situation nette à -756 milliards
Un abîme extraordinaire dans les titres du PLR avant la pesée du DOFP à partir du CGE mal au point
Tant que le tiers provisionnel est payé à date fixe par le citoyen, contribuable raisonnant à partir du PPA,
Sans tenir compte jamais de l’accumulation patrimoniale que les générations délèguent à leurs filles
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La dette par habitants s’établit à 19 294 euros, alors il faut crever le chapiteau et prendre des mesures
La suppression de la TP, le lancement d’un Grand emprunt en février 2010, et le « rebond pour l’emploi »
Le tout complété en juin par un programme pluriannuel de prévisions de cessions immobilières :
Un démantèlement global des services compensé par la revalorisation des infrastructures autoroutières
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Le 7 novembre, F. Fillon prenait le micro pour larguer les amarres et cracher d’autres mesures pop’
1. Passage du taux réduit de TVA de 5,5% à 7% 2. La fin du dispositif Scellier 3. Des économies diverses
4. Une accélération de la réforme des retraites 5. Le gel des prestations sociales hors minima sociaux
6. Une majoration de l’IS pour les firmes au CA dépassant les €250 millions et 7. Plein d’autres trucs
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