Les viandes au formol des étals de Phnom Penh sentent les putrescences de la braise
Parce que les pâtures sont lessivées par les pluies acides descendues des cheminées
Après le poulet à la dioxine et les légumes au sulfite agrémentés d’un vin de pestilence
Sur une tablée d’un bord de route où les coulis s’entassent lors des pauses déjeuners
Les parasites sont éradiqués dans des fosses à purin rehaussées avec une échalote
Une lamelle de gingembre faisant une cerise sur le composte assaisonné de coriandre
Au sein d’une macrobiotique géniale respectant l’agrosystème de la biodynamie
Un peu d’ail et d’oignons qui finissent de faire frire la dégénération des bacilles
Les cultures maraîchères retrouvent un second souffle depuis un nappage d’aubergine
Liquidé depuis les canadairs fictifs que les arrosoirs déversent entre liserons et amarantes
Pour produire des qualités supérieures de riz expérimental au grain d’une pastèque oblongue
Pendant que les paysans créent leurs engrais à partir de vinaigre de charbon et d’huile d’argousier
Les nouvelles testamentaires de la fermentation microbienne redorent les palimpsestes
Alors que la sylviculture des centres de recherche fait des bonds de géants entre les travées
Pratiquant une forme de jachère sans tracteur au sein des pays de la mousson à ânes bâtés
La pratique des hameaux traditionnels devant servir d’exemple aux ministères sourds d’oreille
Je reste.. sans faim -
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