dimanche 5 juin 2011

116. Variations mimétiques



Le poème est un cuboctaèdre régulier composé de rhodium oxydant une microbiologie de l’écrit
Il encercle une supernova autour d’une idée polyphénolique qui marque une chronozone littéraire
Tandis que ce solide d’Archimède fait exploser sa structure cristalline en macroscopique du divers
Éclairant la nébuleuse du Crabe, stéréoisomère des étoiles lactées fossilisées en n-palynomorphes


Le poème requiert l’ensemble infini des figures orthobicoupoles cachées dans un groupe platine
Faisant un billard de la queue d’une naine blanche quand respire à la fin un hémistiche alcaloïde
Incorporant à la strophe une parasitologie du savoir-faire qui remonte au pléistocène de l’Histoire
Le stylo vraiment délié faisant une cycloïde dans un espace interstellaire rempli de voyelles aspirées


Le poème est un grand icosaèdre étoilé compilant la matière baryonique après une expansion d’univers
Dont la taxinomie évolutive compte du vers au libre une centaine d’éléments entre Mendeleïev et Darwin
Recueillant dans sa lecture de natron du percarbonate de sodium qui se dépose sur des pollens amoureux
Fracturant un paraboloïde quand le sens est frappé par le bombardement hyperbolique d’un atome oxydé


Le poème glisse sur les tablettes d’indium tactile et stabilise les brindilles d’un arbre phylogénétique
S’immisce dans l’apesanteur de cobalt et de fer d’un noyau au cœur mou pour raconter une néolithisation
Quand un triakioctaèdre fait un tour de manège sur un conoïde enfanté par l’énergie quantique de fusion
Alors que le potentiel nucléaire d’Andromède visible à l’œil nu exhale des anti-agglomérants qui s’amusent


Le poème fait un hélicoïde qui devient ruban de Möbius parce que les noyaux d’ununtrium attendent
Une transmutation brève, de l’ordre d’une milliseconde, portant le mot dans le biotope hétérotrophe
Du poème assagi lors d’un emprunt où éjacule une extase qui applaudit l’anticlameur du Big-bang
Remontant aux eucaryotes où l’esprit cellulaire engendre le texte depuis une syntaxe triboluminescente


Le poème est l’instant qui élime le cylindre précéramique vers une forme conique au gout de silicate
Une caractéristique de supersymétrie ordonnant à son altérité de se reproduire un jour de récurrence
Comme les strophes font des élucubrations du poème d’une seule syllabe qui finit sur le mot d’Eureka
Parce qu’une découverte hyperinstable, non relativiste, de numéro atomique 138 s’appelle untrioctium


Une constante de structure fine dépasse les prévisions de l’îlot de stabilité qui finit par autocombustion
Alors que le zonoèdre poétique fabriqué depuis un hypercube fractal se décompose en une infinité
De 2n-prismes pris dans la torpeur du levant qui saupoudre de sentiments lessivés un texte nouveau
À mesure que l’auteur dissèque sa pensée en punaisant un atome de soufre sur la peau d’une comète


Après polymérisation du chlorure de vinyle, à bout de souffle, le poème se fracture de métacorrections
Il contemple la nucléosynthèse d’un sens polymorphe appelant aux interprétations pluvieuses de l’inexact
Seul rumeur de beauté qui s’écoule depuis une nuit d’étoiles au firmament d’un télescope encyclopédique
Régulé par une mollette qui ouvre le feu depuis une mitrailleuse à vocabulaire qui vocifère en sourdine 

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