lundi 25 juillet 2011

149. La bataille de Midway



Alors qu’une pluie de bombes s’abattit sur les quatre porte-avions de l’Armée japonaise qui ravitaillaient
Des milliers d’hommes moururent brûlés dans les flammes qui plongèrent 30 000 tonnes d’acier par le fond
Lors d’une bataille livrée sur la mer hauturière houlant de travers sous le couvert des SBD Dauntless en piqué
L’amiral du Kaga mourut sous l’effet des escadrons VB-6 pilotés par un Wade McClusky as torpilleur des VS-6

L’Akagi plia ensuite sous l’assaut de Dick Best envoyant 2 500 tonnes sur la soixantaine de coucous appontés
Les explosions s’enchaînèrent, foudres incendiaires, déployant la chair des carlingues et des shrapnels d’écrous
Alors que l’artillerie antiaérienne tirait par réaction 50 000 cartouches qui percutaient azimuts les crânes marins
Sautant par grappes dans la saumure tranchante de chaleur des eaux apocalyptiques d’un Pacifique de benzène

Le Yorktown ira naufrageant à la suite du Soryu brûlant toutes les lattes d’un pont de bois non blindé
Alors que les hommes passèrent des passerelles aux hangars devant des colonnes de fumée acide
Max Leslie pilotant son escadron Hornet pour faire sauter les bombes, citernes et conduites de gaz
Dans un feu de l’enfer descendu de 1 500 pieds coulant nippons un million de jours de travail qualifié

Les 332 avions d’équipage et les 2 500 marins japonais comptèrent alors leurs boyaux en enfer sur eaux troubles
Pendant que les Américains assemblèrent les 100 000 pièces d’un B-24 en 63 minutes de travail dans les arsenaux
Six mois de travail dans les infrastructures aéronavales suffisant à produire l’équivalent de la flotte de Midway
La productivité taylorienne des chaînes de travail faisant la différence dans les schémas cicéroniens de la guerre

Les porte-avions Essex, les chasseurs Corsair et Hellcat et les bombardiers Avenger allaient remporter le Pacifique
Les TBD Devastators devaient faire l’appât des chasseurs japonais Zero, à 500km/h, libérant les hautes altitudes
Où s’engouffrèrent les escadrons VB-6 pour venger la mort kamikaze dictée par une Amirauté rendue au besoin
De supplicier 34 chasseurs sur 41 pour donner un cercueil honorifique dans le crématoire improvisé d’une tourelle

Quand les chasseurs Wildcat, sans l’aide embarquée de GPS et de radars, trouvèrent les tirs de la DCA japonaise
Ils lancèrent leurs torpilles dans les cuves sous-marines d’un fossé où l’Atlantide s’est réfugiée, Marianne et fossile,
De rares pilotes récupérés par le défenseur, interrogés, lestés et coulés ou bien décapités puis jetés aux requins
Un peu d’aileron pour les dignitaires fins gourmets disposant des corps « comme il convient pour alléger le navire »

Le vendredi 5 juin 1942 a racheté le dimanche 7 décembre 1941 de Pearl Harbor avec un bombardement intensif
Avant le feu nucléaire d’Hiroshima pratiquant le supplice autrement que les exécutions de routine dans les camps
Les casernements japonais ignorant la dialectique du code Bushido grâce à la transhumance des corps drogués
Des militaires devenant schizoïdes s’ils n’étaient exécutés au centre cérémonial d’une liquidation des civils adjacents

Les bombardiers Dauntless se mirent en piqué, l’escadrille des Zero japonais faisant une moquette pacifique,  
Une brochette de durs à cuire pilotant avec l’héroïsme d’Ayrton Senna qui montrait les cieux aux néo conscrits
Face à la brochette d’1,5 million de tonnes et 100 000 marins de l’amiral Yamamoto comptant sur des cuirassés
Et des croiseurs de réserve placés à 1 600 milles de distance où les forces s’abandonnent à un quelconque ennui

Une victoire du renseignement américain piloté par Rochefort, campé à Safford, conclurent Morison, Fushida et Okumiya,
Permit aux croiseurs de diriger leurs lanceurs et de trouver une flotte tirant en chœur sur les mouches de la diversion
Une Armée d’individualistes visant l’ennemi en changeant le cap des ordres de l’amirauté vers une escouade sacrificielle
Laissant les Japonais face à leur destin alors qu’ils perdirent 70 ans d’industrialisation avec l’extinction de leur flotte

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